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Titre : Introduction à l’éthique normative 

Enseignant responsable : Cécile Degiovanni

Validation : Contrôle continu (50%) ; Examen terminal : épreuve écrite 4h (50%).

Nous avons tous déjà été confrontés à des questionnements moraux, qu’il s’agisse de grands sujets de société (l’euthanasie, la GPA…) ou de dilemmes plus ordinaires (mentir, prendre l’avion…). La résolution de ces problèmes relève de l’éthique appliquée. Pour nous aider à la tâche, il est souvent utile de passer à un degré plus haut de généralité, et de consulter de grandes théories d’éthique normative : l’éthique des vertus, le déontologisme, ou le conséquentialisme par exemple. Toutefois, le statut même des affirmations éthiques pose question : quand je dis, « il ne faut pas mentir », suis-je en train de décrire un fait normatif extérieur à moi ? De rendre compte d’une conviction intérieure sans référent extérieur ? D’exprimer une simple émotion négative à l’idée de mentir ? Répondre à ce type de question est du ressort de la méta-éthique. 

Ce cours est essentiellement une introduction aux principales théories d’éthique normative, dont on présentera à la fois les fondements historiques et les prolongements contemporains. On s’appuiera également sur quelques éléments de méta-éthique, tout en fournissant le plus possible d’exemples d’éthique appliquée. 

Bibliographie indicative : 

Jean-Cassien Billier, Introduction à l’éthique, PUF, 2014. 

Aristote, Ethique à Nicomaque, trad. Jean Tricot, Vrin, 1990. 

Kant, Fondements de la Métaphysique des Mœurs, Vrin, 1992. 

Mill, L’utilitarisme, Flammarion, 2018.

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