L’image de Corneille a été façonnée dès la fin du XVIIe siècle, autour notamment du parallèle avec Racine, et c’est la critique qui a inventé un certain nombre de traits supposément constitutifs et identitaires du théâtre cornélien comme le « dilemme », l’héroïsme, la perspective chrétienne. Le séminaire sera consacré à l’histoire de ces discours critiques jusqu’au Corneille à l’œuvre de Georges Forestier, mais également aux appropriations par la scène et par la fiction de l’œuvre et de la biographie du dramaturge. Corneille a en effet été au centre d’un nombre considérable de fictions dramatiques aux XIXe et XXe siècles et son œuvre a, bien sûr, été portée à la scène continûment – ou presque – depuis le XVIIe siècle.
- Enseignant.e: Benedicte Louvat