(L) un passage que Mémée Louise faisait avec ses élèves :

Ds Le Petit Prince (1943), A. de Saint Exupéry: 

CHAPITRE XXIII 
 - Bonjour, dit le petit prince.
 - Bonjour, dit le marchand.
 C'était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l'on n'éprouve plus le besoin de boire.
 - Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.
 - C'est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
 - Et que fait-on des cinquante-trois minutes ?
 - On en fait ce que l'on veut...
 "Moi, se dit le petit prince, si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine.

...... 

"Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie tu es la vie". Antoine de Saint Exupéry, Terre des Hommes, 1938. 


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livre


Curieux de voir que les premiers organismes internationaux ont été créés (dès le début du XIXe s) pour régler des pbs de fleuves, avant que ce soit des questions de terres: 

la "Commission centrale pour la navigation du Rhin, le plus ancien organisme européen (1815)" - voir l'histoire des sa fondation au XIXe s dès 1804  https://www.ccr-zkr.org/11010100-fr.html#:~:text=L'annexe%2016%20B%20du,l'Octroi%20du%20Rhin).

(actuellement abritée par le Palais du Rhin à Strasbourg, palais élevé par l'empereur allemand pour sa résidence qd l'Alsace était ds l'empire alld - que l'empereur trouvait si laid, comme "une cage pour éléphant" disait-il, qu'il y est rarement allé) 

Le Moyen-Orient 

Pr l'eau, certains traités de paix comportent des articles réglant des questions sur des fleuves qui traversent plusieurs pays, pour éviter les conflits d'usage. 

 Le vieux roi Hussein de Jordanie disait qu'il n'y aurait jms de paix au Moyen-Orient tant que la question de l'accès à l'eau ne serait pas réglée 

"En 1994, Hussein et le Premier ministre Rabin mettent à fin à l'état de guerre entre les deux Etats en signant un traité de paix signé qui contient d'autres éléments géostratégiques notamment une clause de partage des eaux du Jourdain." https://www.rts.ch/decouverte/monde-et-societe/monde/la-problematique-de-l-eau-en-jordanie/6872678-histoire-de-la-jordanie.html


Voir aussi https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1997_num_74_1_1954

(L)  j’avais le moyen orient en tête aussi, Israël / Palestine/ Jordanie, et aussi Syrie. Bcp de pbs en Chine et Inde/ Pakistan,  barrages aussi, en Afrique Égypte / Érythrée. Cela me vient en désordre, je pense que c’est un sujet très vaste sur  lequel les articles abondent, le pb sera sans doute de trier. 


Et rareté de l’eau à l’avenir, pb d’usines de désalinisation

(N) Date de 2012 mais la plupart des tensions st tjrs là. Certes bcp de conflits à un niveau plus local, ou concernant à chaque fois deux ou trois pays ´seulement’, mais souvent avec retentissement beaucoup plus large.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/13/les-besoins-en-eau-source-de-tensions-entre-pays-mediterraneens_1657184_3244.html

(N) Et tjrs citations du ´premier ´ conflit du à l’eau.

https://www.thenewhumanitarian.org/fr/analyses/2014/04/22/l-eau-et-les-conflits

(N) Un peu général mais source ONU

https://www.un.org/fr/waterforlifedecade/themes/transboundary.shtml

(N) Quelques points chauds pr l’eau...

https://www.solidarites.org/fr/eau-hygiene-assainissement/carte-tensions-liees-a-leau/

Oui le simple ´accès ´ étant  déjà un pb, en cas de conflit, détruire l’accès à l’eau de l’autre devient un vrai objectif militaire, par ex  il y a encore des destructions de puits/ sources en Syrie en ce moment...

(N)J’ai trouvé la typologie des pbs intéressante, et aussi voir les ´quotes ´ d’expressions typiquement journalistiques souvent utilisées, ´ géographie politique de la pénurie de l’eau’ ´guerre de l’eau ´ etc ´ Bcp d’exemples...
https://journals.openedition.org/geocarrefour/1269?file=1

Voir Houdret.pdf ci-joint 


(N) Cartes pas mal, court, récent , pas trop partisan dans un conflit délicat...et références historiques.

https://www.lesclesdumoyenorient.com/L-eau-au-Moyen-Orient.html
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(F)  l'un coupant l'eau à l'autre; un des articles annexes traite justement de eau et conflits:

https://www.lesclesdumoyenorient.com/Eau-et-conflits-dans-le-bassin-du-Jourdain.html

(L) empoisonner les puits au MA 



 (L) Sur le site Aquae https://www.aquae-officiel.fr/2021/03/15/petit-manuel-du-domaine-maritime-francais/ 

[On défloute] Petit manuel du domaine maritime français 


« La mer est un enjeu à la croisée de tous les enjeux : enjeu de la sécurité, enjeu économique, enjeu scientifique, enjeu environnemental. » Janvier 2021, Comité interministériel de la mer. Le Premier ministre Jean Castex l’affirme : le domaine maritime français doit occuper une place de choix dans les réflexions gouvernementales. Bénéficier d’orientations stratégiques qui lui soient propres et lui offrent l’opportunité de jouer un rôle dans la relance économique du pays.
 

Le domaine maritime, c’est quoi ?

La France fait partie des plus grandes puissances maritimes mondiales. Son domaine maritime englobe la zone économique exclusive et le plateau continental.


La deuxième zone économique exclusive du monde
 

S’il est bien un lieu où la France prend de la place, c’est la mer ! Et pour cause : la surface de la zone économique exclusive (ZEE) hexagonale s’élève à 10,2 millions de kilomètres carrés. Une zone économique exclusive est l’espace maritime sur lequel un état littoral possède des droits souverains, qu’il s’agisse d’exploration ou d’exploitation des ressources.

Ces 10,2 millions de kilomètres carrés intègrent les eaux intérieures et les mers territoriales. Pour remettre les choses en perspective, les terres émergées françaises représentent environ 675 000 km²… L’Hexagone se retrouve donc sur le podium des zones économiques exclusives de la planète, aux côtés des États-Unis et de l’Australie.

Un plateau continental en constante expansion


Mais ce n’est pas tout. À ces 10,2 millions de km² s’ajoute le plateau continental, c’est-à-dire les fonds marins à proximité des côtes. D’ailleurs, fait assez étonnant, ces éléments ne sont pas figés et les zones de souveraineté évoluent.
 
Début février, la France a ainsi étendu son domaine maritime sous-marin de 150 000 km² dans l’Océan indien. Une opération qui découle de la publication de deux décrets au Journal officiel et qui concerne spécifiquement les eaux au large des îles Saint-Paul et Amsterdam, et de la Réunion. Et l’État compte aller plus loin en réclamant 500 000 km² de plateau continental supplémentaires.
 
Mais comment de telles actions sont-elles possibles ? Grâce à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, dite de « Montego Bay ». Celle-ci autorise notamment les pays côtiers à revendiquer l’extension de leur plateau continental au-delà des limites de leurs ZEE sous certaines conditions.

 

Et concrètement, on fait quoi ?


En pratique, le « domaine maritime français » intègre plusieurs aspects. Les ports et donc le fret, les grands fonds marins et leurs ressources, les énergies marines renouvelables, et enfin la filière maritime et portuaire, c’est-à-dire la pêche, l’aquaculture et les industries de la mer.
 
Sur tous ces points, le Comité interministériel de la mer (CIMer) du mois de janvier a permis d’annoncer un certain nombre de décisions. Car, à l’image de la quasi-totalité de l’économie mondiale, ces filières sont affectées par la pandémie de COVID-19. Un plan de relance du secteur maritime a donc dû être élaboré.

 

Les ports

Ceux-ci héritent d’une stratégie nationale dédiée, qui impose notamment de doubler le nombre d’emplois en relation avec l’activité portuaire d’ici 2050. Autre décision, les trois ports dits « de l’axe Seine » (Le Havre, Rouen et Paris) fusionnent dans un établissement public unique. Ils profiteront d’ailleurs d’une enveloppe de 1,45 milliard d’euros d’ici 2027. Des mesures fiscales sont également envisagées pour accroître l’attractivité des zones portuaires.
 

Les grands fonds marins

Ici, plusieurs orientations. L’exploration, en premier lieu, pour mieux connaître les écosystèmes naturels. La protection ensuite, avec une stratégie d’aires protégées, et la sensibilisation à la préservation des océans. Mais aussi l’exploitation des ressources minérales, qui doit être optimisée grâce à la recherche.
 

Les énergies marines renouvelables

L’idée est d’atteindre le plein potentiel du territoire en matière d’éolien en mer. Pour cela, un projet de parc offshore sur une zone de 300 km² au large de l’île d’Oléron est notamment sur la table. Il doit être examiné par la Commission nationale du débat public, qui a pour mission d’intégrer les citoyens dans l’élaboration des projets d’aménagement de l’État.
 

La filière maritime et portuaire

Plus de 600 projets doivent être analysés pour participer à la reprise de la pêche et des industries de la mer. Ils portent sur la protection du littoral, la modernisation de la flotte avec des navires émettant moins de gaz à effet de serre, la modernisation des stations d’assainissement pour une meilleure qualité de l’eau qui arrive au littoral, etc.
 

Et la sécurité dans tout ça ?

Qui dit enjeux multiples, dit concurrence et opposition ? Potentiellement, si l’on en croit l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, qui conseille notamment le Premier ministre concernant les opérations de l’État en mer. À l’occasion d’une interview avec le site Mer et Marine, celui-ci a affirmé que des menaces sérieuses étaient à craindre dans les eaux hexagonales.
 
« Des affrontements violents en mer sont possibles », explique-t-il. Des conflits visant à repousser la France seraient envisageables dans les régions où l’Hexagone est souverain. Ou dans des espaces conflictuels proches des territoires marins français, comme dans l’Océan indien. Mais aussi dans les zones où le pays est impliqué dans la lutte contre les trafics et la pêche illégale.

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  • (JM) Voir la revue Ciel & Espace, dossier "L'eau et la Vie" 


  • Vu à la Fnac ds les nouveautés, paru le 18 mars (hier) chez Laffont : Franck Galland: Guerre et eau - L'eau, enjeu stratégique des conflits modernes
    J'ai regardé qui était Franck Galland, il a déjà écrit des livres sur le sujet il y a plusieurs années.
    Il est membre de la Fondation pour la Recherche stratégique.
Résumé du livre sur le site Fnac: "De la Première Guerre mondiale à aujourd'hui, le premier essai destiné au grand public sur l'importance stratégique des ressources en eau dans la conduite de la guerre.

Des premiers combats de 1914 à l'engagement actuel des armées françaises dans la bande saharo-sahélienne, l'eau est une composante stratégique des opérations militaires. Sa maîtrise a ainsi influencé le sort de plus d'une bataille de la Première Guerre mondiale. Elle fut également un enjeu crucial de la guerre du Désert durant la Seconde et au centre de la planification du Débarquement en 1944. Après 1945, les ressources en eau sont devenues progressivement des cibles et des armes de destruction dans de multiples conflits, jusqu'aux affrontements récents avec Daesh en Irak et en Syrie.
Aujourd'hui, sur fond de bouleversement climatique, de pression démographique et d'explosion de la demande, certaines régions du monde sont confrontées à une rareté grandissante des ressources disponibles. Cela pose des questions essentielles en matière de sécurité hydrique, alimentaire, énergétique et environnementale. L'eau est ainsi devenue un enjeu de sécurité collective.
Prenant appui sur des archives militaires et sur des sources diplomatiques inédites, cet essai offre à la fois un éclairage nouveau sur les conflits qui ont traversé et traversent notre monde et une meilleure compréhension des enjeux géopolitiques que portent les ressources naturelles."




Modifié le: lundi 22 mars 2021, 21:39