Contrairement à ce qui s’entend dans divers espaces publics le postcolonial s’est construit d’abord (sinon
au préalable) par, avec et dans la littérature. Ce séminaire étudie les usages littéraires qu’en font les
écrivains à partir d’un vaste corpus de textes de formes diverses.
Corpus d’étude (à titre indicatif)
- Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme suivi de Discours sur la négritude, Paris, Présence africaine, 1950, (édition originale)
- Alain Mabanckou, Le monde est mon langage, Paris, Grasset, 2016.
- Assia Djebar, Ces voix qui m’assiègent, Paris, Albin Michel, 1999.
- Kateb Yacine, Le Poète comme un boxeur. Entretiens 1958-1989, Seuil, 1994.
- Dany Laferrière, L’art presque perdu de ne rien faire, Paris, Grasset, 2014.
- Sony Labou-Tansi, Encre, sueur, salive, sang, Paris, Seuil, 2015.
- Léopold Sedar Senghor, Éthiopiques (1956), in Œuvre Poétique, Paris, Seuil, 1990 [1964, 1973,1979, 1984]
- Enseignant.e: Romuald Fonkoua