Le cours abordera l'évolution de la peinture de paysage de la fin du dix-huitième  au milieu du dix-neuvième siècle, en se centrant sur les principaux artistes romentiiques, Turner et Constable  en Grande-Bretagne, C. D.Friedrich et son cercle en Allemagne, l'école"franco-anglaise" autour de Bonington et Paul Huet en France. On ne négligerapas non plus la tradition classique, de Valencienes à Corot, ni, sur la fin de lapériode, l'émergence du courant réaliste avecThéodore Rousseau, et J.F. Millet,  "l'école de Barbizon" et Courbet. 

Ce cours souhaite présenter un panorama de la recherche en archéologie dans un milieu particulier qu’est la montagne : nous nous intéresserons aussi bien aux données usuelles (peuplement, habitat, axes de communication) qu’aux données issues de recherches récentes (paléoenvironnement, économie rurale, exploitation minière) dans le Alpes, essentiellement à l’époque antique, tout en insistant sur les spécificités de ses données comme de leur acquisition.

Comme toute discipline scientifique, l'archéologie a vu ses objets et méthodes se renouveler, notamment dans les dernières décennies. La professionnalisation grandissante de la discipline, avec la création de l'inrap puis de sociétés de droit privé, ainsi que le caractère de plus en plus pluridisciplinaire et collaboratif ont largement bouleversé les pratiques. Le cours propose de revenir sur cette évolution et de passer en revue les différents aspects du métier d’archéologue, du projet scientifique aux recherches sur le terrain, jusqu’à l’exploitation des données (législation, missions et acteurs de l’archéologie en France, stratégie de fouille, post-fouille, évaluation du fonctionnement de l'archéologie métropolitaine).

Ce cours de spécialité sur la religion en Gaule romaine et l’archéologie des sanctuaires se veut comme un enseignement au contact de la recherche « en train de se faire ». La thématique abordée permet de toucher des questions historiques diverses en raison des intrications fortes entre Politique et Religieux chez les sociétés antiques. Traitant à la fois de la Gaule Narbonnaise et des Trois Gaules, le cours abordera l'historiographie (sources et bois sacrés), les nouvelles approches méthodologiques (archéologie du rite...), le renouvellement des problématiques (paysage religieux, cultes civiques,...), etc.

Le séminaire, cette année, sera d'abord exclusivement donné au 1er semestre. Si nous aborderons à la fois les matières liées aux arts décoratifs modernes, il arrivera que certaines séances soient dédiées au marché de l'art, ainsi qu'à la méthodologie, combien nécessaire à la rédaction d'un mémoire de Master.

Le cours fait le point sur les différents métiers du marché de l'art (antiquaire, galeriste, commissaire-priseur ou expert en oeuvres d'art) et les clés de leur succès, en rappelant d'abord les notions juridiques indispensables pour comprendre et connaître les droits et obligations des professionnels de chacun des secteurs, notamment envers les clients non-spécialistes. En même temps, les séances sont illustrées par de nombreux exemples concrets, issus de notre pratique notamment, ce qui permet bien souvent de mieux comprendre les matières abordées. Elles débutent généralement par l'actualité du marché, en deux ou trois cours articles publiés dans les quinze derniers jours, illustrant chaque fois une matière abordée au cours.  

Le cours abordera les arts décoratifs français du 18ème siècle, en partant de l'histoire de l'ébénisterie parisienne, de la Régence à la Révolution. Outre les grandes figures que sont les ébénistes Charles Cressent, BVRB, Joseph, Oeben, Riesener, Carlin et Weisweiler, le cours étudiera également la matière sous l'angle du marché des arts décoratifs sous l'Ancien Régime, en développant le métier et les pratiques des marchands merciers, figures indispensables dans l'aménagement des intérieurs de la clientèle huppée du 18ème siècle. Oeuvrant dans les artères chics de la capitale, transformant leur boutique en véritable salon mondain, i>ces marchands étaient devenus les rouages indispensables à la diffusion des plus beaux meubles et objets d'art de l'époque, mais, ce que l'on sait peu, intervenaient également dans leurs créations, faisant le lien entre les ornemanistes, les manufactures et les artisans, ces derniers confinés dans les quartiers des faubourgs, soit loin des résidences de l'élite parisienne. Pour mieux situer le contexte, le cours commencera d'ailleurs par l'analyse des clients et collectionneurs de l'époque.    

Le cours abordera les principales questions relatives à la création du mobilier d'ébénisterie aux XVIIème et XVIIIème siècles, en étudiant à la fois les grandes figures en ce domaine, de Louis XIII à la mort de Louis XIV (Pierre Gole, Domenico Cucci, André-Charles Boulle), tout en se penchant plus spécifiquement sur le mobilier à parement luxueux (ébène, pietra dura, marqueterie Boulle...), mais aussi sur la question fondamentale de la création artistique à l'époque.: un artisan pouvait-il dessiner un meuble ? Avait-il la formation pour le faire ? Une question qui pourrait apparaître bien étonnante aujourd'hui, où la plupart des designers dessinent bien évidemment eux-mêmes leurs meubles, mais en a-t-il été toujours ainsi ? C'est alors qu'il faudra aborder les différences entre l'artiste et l'artisan, entre les tenants des grands arts (architecture, peinture, sculpture) et les humbles artisans relégués dans les faubourgs de la capitale.